Dans leur univers, mes merveilleux birmans s’épanouissent.
Leurs journées se déroulent paisiblement entre jeux, siestes et toilettage entrecoupés par
les apartés des « filles » et la connivence des « garçons ».
Arbres à chat, hamac, coussins ont leur préférence mais ils ne dédaignent
pas de s’assoupir sur la cheminée, la bibliothèque ou les clubs.
Le jardin est leur petit Eden et ce, en toute saison.
Cachés dans les feuillages, ils épient tout ce qui bouge, hument l’air porteur de fragrances
variées, se coursent et, pour échapper aux poursuivants, le liquidambar offre son tronc au
plus audacieux.
Mais, quand leur « Petite Mère » vient se joindre à eux, une libellule ou des plumes d’oiseaux au bout d’une canne à pêche et que le vent s’en mêle en faisant osciller
le leurre, ils tournoient, sautent, insatiables, leurs yeux saphir emplis de bonheur.