…Oui, moi, fils du peuple, élève de la Communale, sorti de ce premier camp de coercition qu’est l’école, pour entrer, imberbe et niais, dans une besogneuse existence d’adulte, je suis amoureux du plus sophistiqué des animaux : Sa Majesté le Chat.
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…Dans la pierre, le bronze, la terre cuite, sur papyrus, sur fresque, dans le secret des grottes et des tombeaux : ils furent innombrables, les artistes, à graver, mouler, couler, peindre, sculpter ces Pharaons d’un bestiaire sacré. Ils frappaient des médailles à leur effigie, érigeaient des temples, bâtissaient villes, nécropoles, panthéons en l’honneur du chat : « sentinelles de l’astral », « surveillant de la nuit ».
[…]
C’est Mahomet qui promit que les chats jouiraient pour l’éternité d’une place au paradis parmi Justes et Sages au risque de les voir saccager de leurs pattes les massifs fleuris des jardins d’Allah. Il affubla de sept âmes le corps des chats ce qui expliquerait leur résistance à la mort… Il leur accorda la baraka (mot dévoyé de nos jours par le vulgaire), laquelle désignait bénédiction, esprit de sainteté, chance et certitude – pour le détenteur de baraka – de retomber toujours sur ses pattes.
Louis Nucera
Les chats : « il n’y a pas de quoi fouetter un homme »
Prochaine publication le 6 Décembre 2011
De la douleur est trop dire. Mais comment exprimer ce poids physique,
ce sentiment de manque, ce besoin de serrer dans ma paume ce petit
crâne étroit, de voir ces yeux d’un autre monde qui me voient dans le
mien et qui voient les miens.
C’est une folie de chercher à pénétrer un autre être. Pour chercher quoi ?
C’est une dimension qui mène où ?
Claude Mauriac
La Langue aux Chats
Prochaine publication le 22/11/2011
Le dit du 02/11/2011 n'a pas pu être publié en raison d'un problème technique.
Nous vous prions de nous excuser.